LE DEBARQUEMENT – Changement de rythme car les amis nous rejoignent pour les fêtes. 4 Biscay débarquent sur la piste 04 de Quepos (en fait, il n’y en a qu’une). C’est une sensation étrange et un moment de frisson lorsque, sans le voir, nous entendons au loin le petit monomoteur en provenance de San Jose. Direction le « Blue Banyan Inn » perdu au milieu d’une palmeraie. Le 4X4 est limite impératif et c’est à 2 à l’heure que nous rejoignons leur hôtel. L’intérêt des lieux, c’est le Parc National Manuel Antonio. Capucins, iguanes, paresseux et plages de rêve jalonnent le parcours. L’endroit est un des plus touristiques du Costa Rica mais il fait partie des immanquables.
LA TRAVERSEE – Il nous faut rejoindre la côte Caraïbes et deux routes sont possibles. Celle qui longe la côte Pacifique et rejoint San Jose ou celle qui passe par San Isidro et traverse les montagnes. L’option n°2 est choisie…que pena ! La route est magnifique mais dans les nuages à 2700m le VR a quelques difficultés pour avancer. Montées, descentes, montées, descentes…que malo !! La nuit tombe ainsi que la pluie et le brouillard…que todo !!! La visibilité est quasi nulle. Heureusement que Sophie me donne les directions des virages. Nous arrivons épuisés à Guapiles, proche de l’embarcadère pour Tortuguero. Mais, les 7 derniers km de piste ont été bombardés, 1h30 de galère. Le pire, nous devons reprendre le même chemin au retour.
TORTUGUERO – De La Pavona, nous rejoignons par bateau ce petit village des Caraïbes où nous prenons une autre embarcation pour le « Tortuga Lodge & Gardens », un hôtel qui se veut 4 étoiles mais qui est incapable de prendre correctement une réservation.
Une chambre de deux pour quatre c’est normal… Le ton monte crescendo. Séverine mélange anglais, espagnol et picard, le personnel de l’hôtel prend peur. On leur donne, par crainte qu’elle ne recommence, la super/méga suite qui doit faire la taille de notre ancienne maison. La piscine domine la rivière, le bar domine la piscine, le tout sans sécurité. A la nuit tombée, nous redoublons de vigilance avec les enfants.
La découverte du parc national Tortuguero se fait en barque. Cette forêt secondaire a retrouvé en quelques décennies tout un ecosystème qui aujourd’hui est protégé. Nous y voyons caïmans, crocodiles, volatiles en tout genre et surtout un Basilic appelé communément « Jésus Christ ». Ce lézard qui semble tout droit sorti de « Jurassic Park » a la faculté de courir sur l’eau sur ses deux pattes arrières notamment pour fuir ses prédateurs.
La veille du départ, nous chaussons les bottes pour un petit tour sur le grand domaine du Lodge à la recherche des « poison frogs », ces petites grenouilles d’un cm de long. Après s’être excités sur la première, nous nous rendons compte qu’il y en a partout sur notre chemin…
NOEL AU BALCON – C’est dans une maison sur une colline de Puerto Viejo que nous passons Noël. La pluie nous oblige à contempler de la terrasse la nature et les animaux si proches de nous. Superbe. Après avoir shooté une centaine de Toucans depuis que nous sommes au Costa Rica, il n’aura fallu qu’une seule prise à Eric pour obtenir la photo parfaite. Pour Noël, nous serons tous réunis car Tom, Nath, Victor et Thaïs sont arrivés. Un très beau cadeau que d’être tous ensemble. Mais, le temps passe vite et Eric, Séverine, Jade et Arthur sont déjà sur le retour.
PEKIN EXPRESS – Le Panama est dans le viseur car c’est à Bocas del Toro que nous avons prévu d’achever 2014 et de débuter 2015. La course est lancée, Dansette contre Dauphin, taxis et bus contre VR. Nous arrivons sur l’île de Bastimientos les premiers et constatons que la réservation des 2 chambres que Nath avait effectuée n’a pas été prise en compte. Une fois tous réunis nous nous rendons compte que le connard de propriétaire n’en a rien à faire de nous. Lorsqu’il nous trouve une « solution », nous le plantons sans scrupule. Au Tio Toms Guesthouse, un être à l’aspect reptilien nous accueille, nous l’appellerons Komodo. Les Caribéens sont nonchalants de naissance et ceux qui s’exilent dans les îles se tropicalisent. Cela donne un ensemble mou et complètement désorganisé.
Il pleut le soir de notre arrivée, Sophie glisse sur un ponton et tombe en arrière avec Lise dans les bras, laquelle échappe de peu à une mise à l’eau. Le coccyx est touché et les cris de douleurs nous font penser que ça peut être grave. La nuit est difficile mais le matin cela va un peu mieux. Nous voulons la faire cool et laisser Eva aux bons soins de Tom & Nath qui partent en balade avec les enfants. Nous les accompagnons jusqu’au sentier qui traverse l’île et, finalement faisons le parcours complet avec eux. De la boue, des descentes, des glissades, des montées, du grand n’importe quoi avec Lise sur les épaules et Sophie à 32% de ses capacités motrices. Mais, au bout du chemin, une plage digne d’une carte postale s’offre à nous. La récompense pour les enfants n’est que de courte durée car la pluie menace notre retour. Nous sommes tous fiers d’eux car, dans ses conditions difficiles, aucun ne s’est plaint.
Le lendemain, le soleil est de retour et nous partons pour 7h de tour en bateau. Snorkeling dans une eau couleur turquoise avec le nouveau masque « easybreath » offert par Tom&Nath où, j’ai été médusé de voir aussi facilement une raie ! La journée parfaite s’achève au Bubba’s house, le seul restau ouvert ce 1er janvier. Komodo n’a pu assurer le couvert deux soirs de suite, c’est trop de boulot !
PASSAGE DE DOUANE, 4 HEURES OBLIGE – Nous quittons tôt Bastimientos, tous dans la même embarcation qui rejoint Colon sur l’île principale. Nath tente par tous les moyens de trouver un hélico qui l’emmènera directement à Tortuguero (Costa Rica), alors que Tom nous assure tranquillement un retour sur le continent par bateau. A terre, la course reprend et ils sont les premiers à la frontière. Nous nous incrustons dans la file à leur niveau car une heure d’attente nous sépare. Côté Costa Rica c’est pire. Le pont à traverser à pied est rempli de touristes et de trous. Le VR nous sert de base arrière indispensable avec les enfants. Nous quittons la douane après eux car les documents de circulation du véhicule prennent du temps, l’épreuve nous échappe. Arrivés à Cahuita à l’hôtel VAZ (VASE aurait été plus approprié vu l’odeur qui s’en dégage), nous sommes surpris d’être les premiers et de constater qu’une fois de plus leur réservation n’a pas été prise en compte. Nous prenons notre dernier dîner ensemble au retau Italien qui nous a permis ne nous brancher pour recharger nos batteries. Des au revoir, des bisous, des pleurs le lendemain matin et, c’est finalement rien qu’à 4 que nous reprenons notre chemin.
Le grand regret de cet interlude est de ne pas avoir pu retrouver les Cuir car, leur parcours était à l’opposé du notre. Le titre aurait été différent et n’aurait plus voulu rien dire : 4X4X5 required ???
Excellente année 2015 à vous 4 ! Même si les hôtels ne semblent pas à la hauteur, les paysages le sont à la vue des photos.
Quelle aventure….Cette nouvelle année semble bien débuter!
Hummm que c etait bien!!!
Au fait bien choisi le titre 🙂
Meilleurs voeux à vous 4. Quel merveilleux périple. Quand comptez-vous revenir ????????
1 mois sans article…on commence a être en manque !
canon