Le Texas est un Etat que nous devions juste traverser pour nous rendre au Mexique, ce sera celui où nous resterons le plus longtemps. Pourtant, tout avait mal commencé. Après La Louisiane nous n’avions qu’une envie, nous reposer au bord de l’eau. Nous prenons la route du Golf du Mexique vers le Sea Rim State Park.
Rien qu’en voyant les usines pétrochimiques et le pont à franchir nous aurions dû avoir un doute. A deux pas de l’arrivée nous avons dû fermer les vitres pour empêcher les nuées de moustiques de nous envahir. Sans produit efficace et sous les regards ahuris des autochtones, nous nous ferons dévorer. Une nuit suffira mais avant de partir nous voulons toucher l’eau. Erreur! La plage est couverte d’une couche épaisse indéfinissable (algues/humus/vase…???) où les moustiques se plaisent. Eva, fuyant les insectes en hurlant avec sa bouée, fait touriste du dimanche. Le moment le plus ridicule, le remplissage des bidons d’eau. Courant dans tous les sens pour limiter les piqûres, je passais par la petite trappe de la moustiquaire les bidons à Sophie qui, en se dépéchant, a refermé la porte sur ses doigts. La voyant hurler de douleur, je n’ai eu qu’un réflexe : faire un 360° pour voir combien de personnes nous regardaient… de trop! Quittant les lieux sans jamais vouloir y revenir, nous jetons un dernier coup d’oeil à la plage….une pelleteuse y ramasse les algues.
La nature nous a rejetés, nous nous rabattons sur une grande ville : Houston. A la recherche d’un guide sur les campings au Mexique, nous nous retrouvons comme par hasard dans le quartier riche (l’instinct de Sophie). Au Barnes & Noble, l’accueil pédant nous fait prendre conscience que personne ne doit jamais acheter ce genre d’ouvrage ici. Impossible de passer la nuit dans ce quartier ultra-sécurisé. Nous nous poserons dans le midtown où nous prendrons le tram pour aller au centre. Erreur!! Des buildings et des rues désertes, à l’exception des centaines de sans-abri alcoolisés et désabusés: un remake de “Thriller”. Des personnes insoupçonnables font la manche, les séquelles de la crise.
La ville nous a rejetés, direction le desert. Mais en chemin, nous nous arrêtons au State Park McKinney Falls. Trois jours de repos et de baignades dans les bassins des chutes d’eau où Eva se fera des copines américaines. Le parc est en bordure d’Austin où nous tentons à nouveau de trouver notre guide. Il sera finalement commandé et livré à San Antonio dans un book shop. Austin est une ville riche et agréable. Les restaurants branchés, les boutiques de jeunes créateurs et les galeries d’art y foisonnent. Nous visitons son Capitole et nous perdons volontairement dans les étages. Derrière une porte, la salle de conférence. Eva, gouverneur par interim, s’installe derrière le pupitre. Ca vous en Bush un coin? Un responsable arrive et nous demande ce que nous faisons. Dans un anglais parfait nous répondrons : “nothing”.
Fredericksburg, la fin de la Prohibition. Ville fondée par des colons allemands en 1845, Fredericksburg est un havre de paix. Le traité passé avec les Comanches est le seul connu à n’avoir jamais été rompu avec les Indiens. Dès notre arrivée un soir de pleine lune, nous nous y sentons bien. Les vieux bâtiments, les petits commerces, la végétation et l’atmosphère sont irrésistibles. Chez Texas Jack, je me transforme en Wyatt Earp et Sophie en serveuse de saloon. Mais le meilleur est à venir : les bars nous sont ouverts! En terrasse avec les filles nous pouvons enfin prendre non pas un verre mais la bouteille de blanc en écoutant jouer un groupe. Dans une brasserie typique allemande, nous verrons la finale de la coupe du monde. Pour la seule et unique fois nous supporterons l’équipe d’Allemagne.
Enchanted Rock, la montagne sacrée des Comanches. Elle fait partie de l’une des plus anciennes chaines répertoriées. Nous gravirons sont sommet, et ferons le tour par un côté où il n’y avait pas de chemin tracé. Un peu limite mais ça passe. “Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle”Paulo Coelho. Grace à Nathalie et Francis rencontrés au Lac Martin, nous avons l’occasion de découvrir ce site fabuleux.
C’est dans l’effort et face à un panorama digne de ce nom que nous avons pour la première fois du voyage un sentiment de plénitude.
Superbe – ça c’est de l’aventure, ça a l’air trè varié le Texas, no ?
… et Lise avec son chapeau est très texane !
Certaines de vos photos me ravivent des souvenirs d’Australie…les grandes étendues, avec des rochers énormes et des vues imprenables….
Ma photo coup de cœur pour cette étape…la pleine lune !
Mais en fait, faut-il partir au bout du monde pour savourer une bonne bouteille de vin ? Revenez, vous nous manquez déjà.
Non mon Philou il ne faut pas partir au bout du monde pour goûter du vin, mais quand tu rames pour pouvoir en boire tu le savoures davantage.
I am spending this afternoon reading all of your adventures. So happy I met you. Norma
de amarras noasvtiram. Que usemos chinelos, pés descalços, saltos altos, água corrente ou blush azul em mousse: tudo quando e se nos der vontade. Apenas
Kabootar & Taj Hotel 42.361196 -71.070568 Rate this: Share:TwitterStumbleUponFacebookEmail Filed Under: Mumbai Tagged With: Colaba, Gateway of India, South Mumbai, Taj Hotel, Taj Mahal Hotel « Colaba Causeway in the Rains Which Hindu God or Goddess are you like? »